La Compagnie des Ecrivains Maudits
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 les rois perdus

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éléanis
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éléanis


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MessageSujet: les rois perdus   les rois perdus EmptyDim 14 Mai - 12:47

Chapitre 1


Naya entra, je m’approchai d’elle, lui enlevai son manteau, que je rangeai dans le placard. La jeune fille salua mes parents, et nous partîmes dans ma chambre. Ma chambre, était assez étrange. Au sol, il y avait une moquette qui simulait l’herbe, son odeur, sa couleur, sa texture.. Les murs, si on pouvait appeler sa des murs, sur les murs il y avait une forêt, en photo. Mais ce n’était pas sa qui transformait les murs. Sur ces murs, des arbres prenaient appui. Ils poussaient dans la terre, que j’avais dispersée dans ma chambre. Et au plafond, il y avait le ciel. Toujours bleu, sans nuages, sans soleil.
La première fois qu’on entre dans ma chambre, on a toujours un choc, mais on s’y sens tellement bien que ça ne dure jamais longtemps et que l’on se sens tout de suite chez sois. Naya déposa son sac au pied d’un chêne et s ‘assit.

-j’adore ta chambre, on s’y sens si bien !
-c’est pour ça que je l’ai décorée comme sa...Je peux être dans la forêt, tout en étant chez moi. J’espère que tu supportes de dormir dans un hamac !
-oui, bien sur, pourquoi ?
-je n’ai pas de lit, mais j’ai des hamacs. On vas installer le tient à coté du mien.
Je pris le tas de tissu blanc qui était au sol le dépliai, et accrochai les cordes aux branches des arbres.
-bon, l’installation du lit est terminée.
-si on allait faire un tour en ville ?
-si tu veux, j’ai justement quelque chose à acheter.
Nous descendîmes les marches de la maison, puis le sentier qui traversait le parc. J’ouvris l’énorme barrière qui fermait l’enceinte du parc et nous sortîmes. J’habite en ville, juste en face de la rue piétonne. Nous traversâmes une rue et nous fûmes au centre ville. Naya m’emmena dans plusieurs magasins d’habits, elle est passionnée par la mode. Elle essaya deux robes, trois pulls, cinq pantalons, six jupes, et trois débardeurs.
Ensuite, nous entrâmes dans une boutique elfique je m’achetai une cape et une broche. Nous parcourûmes toutes les rues, fouillèrent, dans les boutiques, fouinèrent, trouvèrent...
Je regardai ma montre, il n’était que trois heures. Nous pûmes alors retourner dans l’échoppe elfique. L’intérieur du magasin était un peu comme ma chambre, les rayons étaient des arbres, le sol de l’herbe également, mais aussi des rochers et de la mousse. Il y avait une bonne odeur de forêt, tout comme dans ma chambre. Même la vendeuse avait un air elfique. Elle avait de longs cheveux blonds et de grands yeux bleus, le visage émacié et portait des habits elfiques.
Il me restait un peu d’argent alors je m’achetai une petite dague.

-je la poserai sur le socle
-tu dis quoi ?
-tu sais dans ma chambre, il y a un socle, pour l’instant, il n’y a rien dessus alors je la poserais sur ce socle.
-euuuhh, c’est possible...
Au moment où nous sortîmes de la boutique, la dague tomba. Je me penchai pour la ramasser. A ce moment, le collier que je portais se détacha et tomba à coté de la dague.
La pierre qui est accrochée à une chaîne en argent refléta les rayons du soleil.
Attirée par les bruits, la vendeuse vint voire ce qu’il se passait. Quand elle vit mon collier, sa bouche s’ouvrit, elle porta sa main à celle-ci et étouffa un cri. Je me dépêchai de ramasser le collier et le cachai. Naya prit la dague et nous partîmes en direction de chez moi.

-c’est étrange, la vendeuse a vraiment réagi bizarrement.
-oui...répondis-je, songeur. Je ne sais pas ce qu’elle a vu ni même ce qu’elle a pensée de ce collier et je ne veux pas le savoir. Qui sait, ce que peux cacher une pierre rose et bleue accrochée à une chaîne en argent.
Quand nous arrivâmes devant chez moi, quelqu’un nous attendait. Nous nous approchâmes de lui, c’était Joshua.
-Sa fait une demi-heure que je poirotte devant chez toi, je pensais que tu étais mort, mais je m’aperçois que tu ne t’es pas battu contre des orcs ou des loups de trois mètres de haut.
-Ton humour est toujours aussi prononcé à ce que je vois, répliqua Naya.
-Désolé pour le retard, je ne t’attendais pas si tôt.C’est Naya qui est arrivée la première alors on est aller faire un tour en ville. Je pense que l’on peut rentrer maintenant.
Je sortit une grosse clef de ma poche Nous retraversâmes le parc, remontâmes les escaliers et arrivâmes dans ma chambre. Joshua ne l’avait jamais vu, il fut donc assez surpris de ce qu’il vit.
-je n’imaginais pas ta chambre aussi belle.
-c’est la magie des lieux. Installe toi. Sa ne te dérange pas de dormir dans un hamac ?
–non, pas du tout.
J’installai un troisième hamac. Quand j’eus fini, quelqu’un sonna au portail.
Tous trois, nous redescendîmes les escaliers, retraversâmes le parc, je rouvris le portail. C’était Maria et Tom, c’était bien qu’ils arrivent ensemble, sa nous évitait de faire un voyage de plus. Par chance, Océane arrivaient à ce moment là. Elle courait comme une folle, un gros paquet dans les bras et chantait à tue-tête

-joyeux anniversaire Sean....
AAhhh, Océane... Personne ne peux l’oublier, c’est toujours elle qui se fait remarquer.
Enfin, l’équipe était au complet. Il y avait Naya, pas immense, blonde, elle avait de grands yeux marron qui tombaient un peu et un nez dont on se souvenait toute sa vie.
Ensuite il y avait Joshua, grand blond, qui se ventait sans cesse qu’il chantait bien, (ce qui n’était pas fau) et qu’il allait devenir célèbre.
Après, il y avait Maria, petite, elle avait la peau matte et de longs cheveux noirs. C’était la plus attachante du groupe, tout le monde voulait la serrer dans ses bras mais elle était née pour devenir une guerrière alors les câlins, elles s’en passait volontiers.
Il y avait aussi Tom, pas immense non plus, les cheveux bruns, les yeux virant au vert, il était passionné par le foot, comme la plupart des ados de son age.
L’incontournable, Océane, c’était en quelque sorte le pilier du groupe. Quand il y avait une dispute, elle était là, quand on organisait quelque chose le week-end, elle s’en chargeait, c’est même elle qui a créé l’emplois du temps de mon anniversaire !
C’est aussi ma préféré, moyenne, elle avait de longs cheveux châtains et de grands yeux noisette. Elle paraissait faible; quand on la voyait, on se sentait le devoir de la protégée. Elle était tout le temps en ébullition. Surnommée « la folle », elle nous faisait tout rire par ses blagues et ses réflexions idiotes, elle avait une imagination monstrueuse, et un talent fou pour le dessin et l’écriture. Elle était fan des créatures fantastiques et savait parler l’elfique.
Et enfin, moi. Moi, Sean, soi-disant le lus beau de mon collège, j’étais grand, j’avais les yeux verts, et les cheveux noirs, j’étais musclé aussi. Mais je m’en fichais. J’étais comme Océane, fan du merveilleux, au point où j’avais transformer ma chambre en forêt.
Toute la bande, nous reretraversâmes le parc et reremonrtâmes les escaliers. Maria et Tom avaient déjà vu ma chambre, ils ne furent donc pas surpris. Océane, elle n’était jamais entrée chez moi. Je voyais qu’elle m’enviait déjà d’avoir un parc aussi grand mais je savais surtout qu’elle ne s’attendait pas à ce que ma chambre soit comme ça. Quand elle entra, elle poussa un cri de surprise énorme, puis elle se laissa tomber au sol.

-trop, trop, trop bien ta chambre !!!! Cette nuit je dors par terre.
-Si tu insistes...
Je lui faisais un grand sourire.
-je range un hamac alors !
Tom me regarda étrangement, il virait au blanc.
-Sa vas Tom ?
-Oui, mais dormir dans un hamac ?
-sa te déranges ? Si tu veux dormir par terre, ce n’est pas grave..
-Je préfère, j’ai le vertige.
-Même d’un hamac ? C’est quelque chose à savoir.
Nous nous assîmes tous en cercle, je posai ma dague sur le socle et fermai les volets.
Océane toucha un bouton sur un des murs de ma chambre (la curiosité est un vilain défaut) et des papillons de toutes les couleurs se sont mis à voler dans toute la pièce.





Océane regardait les papillons, ébahit, Joshua, Tom, Maria et Naya étaient tous aussi surpris. Je m’avançai vers Océane, appuyai sur le bouton et allumai la lumière.
-bon, j’avais spécialement fermé les volets pour vous montrer les papillons mais Océane l’a fait avant moi. On va manger le gâteau ?
Océane pris tous les paquets et nous allâmes dans la cuisine.
Contrairement à moi, mes parents étaient passionnés de l’art aborigène australien. La table de la cuisine était donc en eucalyptus, décorée de dessins aborigènes.
Un gâteau nous attendait sur la table. C’était un simple marbré ma sa faisait largement l’affaire.
J’installai les bougies, les allumai, les soufflai. Océane me permit d’ouvrir les paquets. Il y avait une bague elfique, qui me faisait plus penser à une chevalière, une cape elfique, blanche et bordée d’un fil doré et quelque chose auquel je m’attendais pour le moins de monde.
Quand j’ouvris le paquet, je poussai le même cri de surprise que la vendeuse. C’était mon collier. Suspect, je le cherchai à mon cou, il était là ! Je pris le collier qu’Océane m’avais offert et le regardai longuement.
Je comparai ensuite les deux colliers, ils s’imbriquaient l’un dans l’autre.
Océane le compris également, elle pris les deux colliers et les assembla.
-J’ai trouvé le collier ce collier dans le grenier de ma grand-mère. Je pensais qu’il allait te plaire...

-Il me plait. Je lui souriais.
Elle me rendit les deux colliers que je mis à mon cou.
Sentant que l’ambiance n’était pas des meilleurs, Maria demanda :
-Si on allait faire un tour dans le parc ?
-Bonne idée, repris-je, en plus il y a un beau soleil dehors.
Nous sortîmes tous de la maison. Alison l’appelait « mon château », moi je trouvais que ma maison faisait plus penser à un manoir, chacun la vois comme il le veux.
Nous descendîmes les escaliers et je les emmenai derrière la maison. En haut d’un arbre, il y avait une cabane. Nous montâmes à l’arbre et rentrâmes dans la cabane. Pendant que les autres bavardaient, je me levai, pris les colliers, les soulevai et les assemblai aux rayons du soleil. Au moment où je les assemblai, une lumière, une sorte d’auréole sortit des colliers. Cette lumière m’hypnotisa ; je ne pouvais détacher mon regard des pierres. Océane s’approcha, elle aussi avait vu les pierres.
Elle murmurait :

-ferme les yeux, si tu fermes les yeux, elle ne voudront plus t’attirer, fermes les yeux, oubli les, ne les vois plus.
J’était tellement encré dans les pierres que je ne la vis ni l’entendis arriver.
Stout d’un coup, je vis une main, elle arracha les deux colliers et décolla les pierres l’une de l’autre. C’était Océane. Elle me regarda avec fierté :

-Elles ont quelque chose de maléfique ces pierres
-Elles sont hypnotisantes, si belles, si douces..
Je reçu à la suite une claque sur la joue.
-réveilles toi, tu es encore sous l’emprise des pierres !
Le coup me fit revenir sur la terre ferme. Je secouai la tête :
-Je pense qu’il ne vaut mieux pas qu’on laisse un seul possesseur pour ces deux pierres. Je te donne la mienne, elle sera en sécurité avec toi et nous aussi.
-Mais tu ne peux pas, elle est a toi cette pierre.
-Non, vas-y, prend la, je te la donne.
Océane pris le collier que je lui tendais et le mis autour de son cou.
-mieux vaut les cacher, j’ai l’impression qu’elles ont un grand pouvoir et qu’elles ne nous ont pas été données par hasard. Lui dis-je. Demain, nous irons à la boutique elfique, j’ai des questions à poser.
Océane regarda la pierre et descendit de la cabane.
-j ‘ai besoin de réfléchir.
Je regardai moi aussi la pierre qui me restait. Je la mis autour du cou et là, quelque chose de vraiment étrange se passa. J’ai encore du mal à raconter ce que j’ai ressenti ce jour là.
Au moment où la pierre toucha la peau de mon cou, la cabane disparu. Je me voyais marcher dans le parc, soudain je vis des mains, mais ce n’étaient pas les miennes. Elles étaient toutes petites, toutes fines, c’étaient les mains d’une fille. Ces mains s’approchèrent de mes yeux, elles prenaient une pierre, la pierre que j’avais donné à Océane. Soudain je compris, J’étais dans le corps d’Océane. Je fermai les yeux et me retrouvai dans la cabane. Les autres me regardaient, ébahis. Maria s’approcha de moi et me demanda :

-Sean, sa vas ?
-oui, je suis un peu fatigué en ce moment, ce n’est rien.
J’avais encore les images que je venais de voir devant les yeux.
Nous descendîmes tous de la cabane, et je couru rejoindre Océane. Quand elle me vit, elle me regarda longuement. Son visage n’avait plus l’impression d’ignorance te de joie, il était sérieux, comme si elle avait l’expérience de la vie, je la dévisageai :

-tu l’as sentit toi aussi ? Me demanda-t-elle.
-Non, je l’ai vu. Lui répondis-je.
-Alors comme sa tu l’a vu, moi je l’ai simplement sentit. Nous ne faisons qu’un quand nous portons ces pierres Sean ! Ces pierres sont maléfiques et magiques. Il faut faire très attention.
Pendant qu’elle parlait, son visage se transformait, ses traits devenaient plus prononcés, ses yeux viraient au vert, ses cheveux s’allongeaient, on avait l’impression qu’elle grandissait. Pendant cet étrange changement, je m’aperçut qu’océane me regardait, elle était surprise, sûrement autant que moi.
« Le changement s’effectue sur les deux porteurs des pierres. » pensais-je.
Je couru ensuite vers elle, je la pris par la main et nous retournâmes vers le groupe. Quand ils nous virent, main dans la main, changés, ils furent tout aussi surpris que nous.
Mais à quoi ressemblais-je donc ? Cette question me tracassait. Nous regardâmes le groupe comme si de rien n’était et nous remontâmes les escaliers. Il fallait absolument que je me voie quelque part ! Je demandai à toute la bande de m’attendre dans ma chambre et j’emmenai Océane avec moi dans la salle de bain. Quand nous entrâmes, je m’aperçus que le miroir avait disparu. Je me souvenais, le matin même, le miroir était tombé et mon père l’avait enlevé pour le réparer. Je pensai alors aux colliers et à leurs pouvoirs étranges.

-Océane, regardes moi, fermes les yeux.
Je les fermai également.
-Fermes les très fort, pense que tu es moi et que moi je suis toi.
Pendant que l’on effectuait cette transaction d’esprit, tout le monde nous observait. Naya, Joshua, Tom et Maria ; ils étaient tous à la porte.
Quand on rouvris les yeux, je pus enfin me voire.
Je m’étais moi aussi transformé, comme Océane, mon visage avait l’air plus sérieux, plus beau, mais aussi plus vieux. Les traits étaient plus affirmés, mieux dessinés, mes gros sourcils que je détestais étaient devenus longs et fins. Mon nez était plus carré, mes lèvres plus fines, mais ce qui me fit le plus d’effet, ce fut mes cheveux. Ils étaient devenus aussi longs que ceux d’Océane. Ca ne faisait pas moche, mais sa faisait bizarre.
Au bout d’un moment, Océane leva son bras, je le voyait, elle toucha quelque chose qui dépassait ma vision, se devait être son oreille. Par reflex, je fis comme elle. Je découvris qu’elle avait également changée, elle était plus fine et plus longue, et elle était pointue !
Je me regardai encore une fois et là, je me rendis compte de ce quoi aboutissait ces transformations, j’étais devenu un elfe !
Océane s’en rendit compte en même temps que moi. Je fermai les yeux et quand je les rouvris, je me retrouvai dans mon corps.
Je regardai Océane ; elle était toujours aussi surprise, elle ne bougeait pas. Alors, je regardai en direction de la porte. Il y avait tout le groupe.
Je savais qu’ils avaient vus, qu’ils avaient vus ce qui s’était passé ! Je repris la main d’Océane et nous repartîmes en direction de ma chambre.
Soudain, une pensée traversa mon esprit :
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éléanis
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éléanis


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MessageSujet: Re: les rois perdus   les rois perdus EmptyDim 14 Mai - 12:57

Mais qu’allaient dire mes parents !
C’était bien beau, je m’étais changé en elfe, tout allait pour le mieux du monde, mais je ne me voyais pas trop me présenter devant mes deux parents, les cheveux longs.... Non ! Je ne pouvais pas me montrer comme ça !
Une idée me vint à ce moment là. Si je me transformait quand je mettais le collier, je redeviendrai peut être un humain en l’enlevant, ce que je fis. Au moment où le collier ne toucha plus la peau de mon cou, où la pierre fut soulevée, je sentis que je redevenais normal. Je touchai mes oreilles, elles étaient telles que je les avaient connues toute ma vie ; petites et rondes ; je passais la main dans mes cheveux ; ils étaient redevenus courts.
Je regardai Océane, elle était humaine, comme avant. Elle avait retrouvée ces yeux pétillants et cet air innocent que je connaissais depuis ma naissance. Je me rappelais tout d’un coup que toute la bande était là. Ils nous regardaient avec de gros yeux et des bouches grandes ouvertes. Il fallait que je leur explique tout ; quelle misère.....
Je fis assoire tout le monde dans l’herbe et commençai mon récit. Je racontais mes impressions, mes sentiments, ce que j’avais vu.... Océane narra aussi ce qu’elle avait ressentit.
Cela dura jusque tard le soir. Naya nous observai attentivement, elle avait la tête entre les mains, les yeux levés vers ma tête, mais qui ne me regardaient pas, la bouche semi ouvert : elle réfléchissait. Soudain, elle s’anima.

- Vous voire en elfe, enfin, vous voire comme ça quoi, finalement, sa ne m’a pas tellement surpris ! Depuis tout à l’heure, je me posait une question ; je sais que ce n’est pas très intelligent ni très intéressant mais sa me tracasse. Si vous êtes des elfes ; que sommes nous, nous ? Sommes nous aussi des êtres nobles de races pures, ou de pauvres humains condamnés à mourir et à servir leur orgueil ?
Sa phrase m’étonna. Je me demandais combien de temps il lui avait fallu pour qu’elle la formule aussi bien. Je la regardai. Son visage me faisait penser à celui d’une fée ; d’une fée aux pouvoirs cruels, une fée amazone.
-toi, Naya, tu serais une fée. Me regarde pas comme ça, tu ne serais pas n’importe quelle fée ; tu serais une Fée Amazone, enfin c’est comme ça que je les appelle.
Océane reprit :
-Joshua, toi, tu serais un géant. Une montagne de muscles de cinq mètres de hauts, tu chevaucherais les oliphants comme on chevauche les chevaux, guerrier hors pair, tu nous protégerais.
Joshua nous regarda avec un air de supériorité.
Je regardai Océane, elle me fit un signe de tête :

-Tom, tom tu serais......tu serais très différent de nous, tu serais un ange. Tu connais sûrement les anges comme ils sont représentés sur terre, mais tu ne les connais pas réellement.
Les anges sont de très bons guerriers. Ils sont toujours à la recherche de quelqu’un à tuer ou d’un combat à mener. Ils sont, en plus des forgerons de très haute qualité, qui forgent un métal extrait des mines farfadettes, un métal bleu, très solide et très léger, ayant le « pouvoir » de rendre ceux qui le portent, plus légers qu’une plume.
Océane semblait réfléchir. Elle prit une grande respiration :
-Et enfin, Maria. Alors, maria ; je ne sais pas ce que tu pourrais être. Tout ça est flou, tu n’es pas comme les autres.
Tu aurais un grand pouvoir, les gens te respecteraient, c’est tout ce que je peux tu dire.
Je parlai à sa suite :
-L’image que tu me renvoi est aussi floue, que ce que dit Océane. Je n’en vois pas plus qu’elle ; désoler....
Je regardai ma montre, trois heures du matin. Tom tombait de sommeil, Naya avait les yeux à demi-fermés, et moi même allais m’endormir.
Nous nous installâmes et sombrâmes dans le sommeil.


Chapitre 2


Je me réveillai en sursaut. La nuit avait été difficile, je m’étais sans cesse réveillé. Pris par des rêves, ou plutôt par des cauchemars. Océane était déjà réveillée. Elle était plongée dans les contemplations de sa pierre. Je m’avançai vers elle :
-Fais attention...
Elle sursauta puis me regarda.
-Je le sais, mais depuis que j’ai cette pierre, j’ai l’impression qu’il se passe des choses en moi, que j’ai des pouvoirs magiques. Je sais que c’est étrange mais cette nuit, j’ai rêvé. J’ai rêvé du futur. J’ai vu le futur. Sean, ce sont les pierres...
Je la regardais longuement. Elle avait compris plus vite que moi. Les rêves que j’avais fait cette nuit étaient une vision du futur.
Océane se leva et commença à réveiller les autres. Je me levai également. J’allumai la lumière et ouvrit les volets. Tous les autres dormaient, on voyait des boules dans des hamacs, qui s’agitaient après l’entrée du soleil dans ma chambre.
Quand tout le monde fut levé, nous déjeunâmes, nous habillâmes et, comme c’était dit dans le programme, nous partîmes en ville.
Depuis la veille, j’avais une toute autre opinion de la vie. Moi qui pensait qu’elle était monotone, je n’étai pas au bout de mes surprises. Avant de partir, nus mîmes nos colliers dans nos poches.

-Histoire de pouvoir en savoir plus sur la vendeuse. Avais-je expliqué.
Dans la rue, il y avait foule. On se tenait par la main pour atteindre la boutique elfique qui était vide. C’était comme si la vendeuse avait prévue notre arrivée. Juste avant d’entrer, nous mîmes les pierres autour de notre cou. La vendeuse nous accueilli comme si de rien n’était, elle nous dit q’on avait beaucoup de chance car le magasin allait fermer. Océane et moi, nous regardâmes et, au même moment enlevâmes les colliers devant la vendeuse. Celle ci failli tomber à la renverse. Tom et Joshua la retinrent. Nous fîmes asseoir la vendeuse et je la regardai du blanc des yeux :
-Qu’est-ce que c’est que ça ? dis-je en tendant les deux colliers.
La vendeuse baissa la tête. Elle avait un regard fuyant et une respiration haletante.
Elle cherchai a fuir mon regard. Moi je voulais en venir aux colliers
-Je vous ai poser une question ! lui demandais-je.
La vendeuse prit une grande inspiration.
-Ce sont les pierres de pouvoir. elle se tut.
Mes yeux pesaient un poids sur ses épaules. c’était la pierre. Elle lui faisait mal et même malgré les grimaces de souffrance que la vendeuse faisait, je continuait a la fixer.
- continuez !
La vendeuse releva la tête et me regarda. Elle me défiait, elle défiait mon regard. Elle pensait que j’allait ployer comme elle l’avait fait. Soudain, ses yeux virèrent au rouge, elle sourit. Ses dents se transformèrent en crocs, son nez s’allongea.
-Elfe ! je donnerait les réponses à tes questions quand tu auras répondu à la mienne. Car je suis le gardien de l’atrias, celui qui doit poser la question aux élus.
J’essayais de na pas céder à la panique,de rester calme ; mais j’étais le seul. Tom et Joshua avait reculés au fond de la salle, maria restait en position de combat, Océane s’accrochait à moi et Naya s’était cachée dans un rayon.Tom et Joshua avait reculés au fond de la salle, maria restait en position de combat, Océane s’accrochait à moi et Naya s’était cachée dans un rayon.
le monstre reprit :
- Qu’ils sont courageux tes amis. C’est avec eux que tu compte aller en Atrias ? Je te souhaite bonne chance ! Si tu arrive déjà à répondre à ma question, ce que je ne souhaite pas :le père de mon père est aussi ton père. qui est-ce ?
Je me trouvais devant un mur ; et un vrai ! Derrière moi, j’entendais Océane qui réfléchissait à voix haute :
-Le père de mon père est aussi ton père…C’est alors mon grand père, mais ce ne peux pas être celui de Sean, à moins que…Non ! Non ; le monstre n’a pas de père, et c’est encore moins celui de Sean ! Le monstre est un gardien, sa signifie que…
Elle regarda le monstre en signe de défi.
-Gardien de l’Atrias ! Accepte tu que je te pose une question ?
-Oui, une seule. Trouve la bonne question pour trouver la bonne réponse. Sinon,…Je n’ose même pas dire ce qui vous arriveras.
J’essayai de surmonter ma peur ; mais elle se transformait en mauvaises plaisanteries.
Je ne préfère pas dire à quoi je pensais !
Je sentais le cœur d’Océane qui battait contre mon dos ; deux fois plus vite ; d’ailleurs qu’un humain normal.

-Monstre ; qui es ton père ?
Le monstre souris. Déployant sa puissante mâchoire devant mes pauvres petits yeux qui souffraient tant. Je me retournai (en regardant si la vilaine créature n’aillait pas m’attaquer) vers Océane. Si elle n’avait pas poser la bonne question, le gardien nous mangeaient ou pire encore ; nous envoyais en prison ; dans la tour d’un château pourri.
Sa ne me disais rien de tenir compagnie aux rats !
Le monstre pris une grande inspiration ; me faisant retourné en sursaut et parla :

-C’est là la bonne question, Océane, mon père était le dernier gardien de l’Atrias. Il a été créé en même temps que le monde !
Les gros yeux rouges de la créature me fixaient.
-Elfe, c’est à toi de répondre, et non à elle. C’est ta quête.
Ma quête ? sa commençait vraiment à devenir bizarre. Et moi aussi je commençait vraiment à devenir bizarre, d’ailleurs !
J’essayais de réfléchir, mais la vue du monstre m’obstruait l’esprit. Où étais-ce peut-être la peur ! Je fermais donc les yeux.
Alors, si son père est né en même temps que le monde, donc le père de son père a créé le monde, enfin c’est logique ! C’était donc un dieu, je l’espérais ! Mais quels dieux ont-ils sur l’Atrias ? Je ne pensais pas que ce soit un genre de vieux monsieur à barbe blanche qui lance des éclaires dans le ciel ! Je me retournais, cherchant de l’aide dans un des visage. Océane me souriait. Elle me montrait le collier. Sa m’avançais ! J’essayai de lui parler par télépathie, mais une force invisible me bloquais. Océane mis son collier autour du cou ; je fis de même avec le mien, il m’apporterais sûrement la réponse ! Je vis soudain un temple ! Dessus était dessiné un hybride, mi femme, mi-dragon, elle avait aussi des ailes de corbeau et des pattes de lion. Etrange créature n’est-ce pas ? Devant le temple, il y a avait des créatures a genoux qui semblaient priés. Elles disaient sans cesse :

-Eliana, Eliana.
Il fallait que je me risque de donner la réponse, au pire on mourrait, au mieux on été envoyer dans une autre galaxie. J’avais le choix. Je pris une énorme inspiration et regardais tous mes amis en signe d’au revoir. Il me semblait déjà entendre les condoléances des amis a mes parents sur ma tombe. C’était gai !
-Alors…J’ai la réponse à ta question, le monstre approcha sa tête de la mienne ; je déglutis ; le…père de ton père est aussi la mère de ton père, je croisais mes doigts derrière mon dos. On la nomme père car elle est moitié dragon ! Et comme vous le savez sûrement ; les dragons sont exclusivement masculins (ce qui n’exclu pas qu’ils pondent des œufs). C’est aussi mon père, donc car je dois apparemment venir de l’atrias et c’est le dieux créateur.
Et pour finir, elle se nomme Eliana.
Le monstre me regarda ; ce qui me fit encore déglutir, d’ailleurs. Ses yeux rouges semblaient retenir une colère phénoménale mais en même temps de la honte.
Il baissa les épaules.

-Tu m’as battu ; j’ai faillis à ma tache. Je vais devoir mourir.
Tout d’un cou, la créature ne me semblait plus effrayante ; j’avais presque pitié pour elle.
-Pourquoi ?
- J’ai été créé pour sa, formatée pour sa ! Pour que les pierres ne reviennent Jamais sur l’Atrias ! Le dieux ont trouvés des énigmes toutes plus difficiles les unes que les autres. Mais vous êtes les plus forts ; vous avez réussi. C’était sûrement prédit.
Je n’ai même pas eu le temps de commencer ma phrase Qu’une immense explosion se produisit. Je me trouvai dans un immense trou blanc ; Océane se cramponnait toujours à mes épaules. Soudain, une énorme rafale de vent me souleva dans les airs. Je sentit mes cheveux poussés contre mon dos, mes oreilles également, je me sentis grandir !
Le vent se calma et nous reposa (moi et Océane) doucement sur le sol. Tout était d’une blancheur irréprochable. Petit à petit, des couleurs apparurent. Ce que je vis en premier ; ce fut du noir, puis du gris et du marron en passant par le rouge. Pas de vert ; ni de bleu d’ailleurs. Quand tout fus plus précis, nous nous aperçûmes que nous étions dans un bâtiment., un restaurant peut être, où des gens étaient attablés. . Soudain, tout devint réellement plus précis. Nous étions bien à l’intérieur d’une auberge, mais contrairement à ce à quoi j’étais habitué depuis ma naissance, ce n’est pas des humains qui étaient assis ; et loin de là !
Il y avait des fées, des anges, des loups garous, des dragons...mais aucun elfe, ni homme !
Ils nous regardaient tous, surpris, pas autant que nous dans tous les cas ! Une dryade s’avança vers nous. Tout en elle semblait légèreté et douceur. Elle portait une robe légère, sur laquelle étaient brodées des fleurs exotiques. Ses grands yeux verts nous dévisageaient. Tout ses gestes quelque qu’ils soient montraient sont anxieusitée. Ses mains se laçaient et se détachaient ; elle arborait un magnifique sourire.

-Bienvenue, dans notre humble auberge, rois et reines de l’atrias. Que nous vaut votre visite si inattendue en ces temps de guerre ? Que faites vous en un lieu si pauvre ?
Océane étouffa un cri, puis elle murmura :
-Si ce lieu est pauvre, je me demande comment sont les châteaux !
J’essayai de trouver une réponse ; je ne voulais pas demander pourquoi elle nous nommait roi et reines, je serai passé pour un abruti ! J’avais un gros problème, je ne savais pas comment se comportait un roi, et encore moins en atrias !
-Nous nous promenions, quand nous vîmes cette auberge. Nous avions bigrement soif et nous pensions que la visite de vos souverains serait acceptée comme un honneur !
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éléanis
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éléanis


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MessageSujet: Re: les rois perdus   les rois perdus EmptyDim 14 Mai - 12:57

C’était pas gagné ! En plus, ce que j’avais dis n’était mais alors, pas du tout crédule. Les rois se balades dans la rue pendant la guerre s’est bien connu. J’espérais que la dryade soit assez naïve pour croire ce que je lui disais. Je me rappelais que les rois sur terre usaient d’un langage plutôt distingué, alors j’avais tenté le cou !
La dryade me regarda, j’avais l’impression d’être une araignée géante. Comment je pouvais lui faire peur à ce point ! Elle dégluti et reprit :

-Je suis désoler, ö puissant roi des elfes, mais je ne parle pas l’elfique. Je ne suis qu’une pauvre dryade.
C’était la cerise sur le gâteau ! J’étais roi, je faisait peur à tout le monde et en plus on ne me comprenait pas !
Océane me regarda, et repris dans une langue, presque incompréhensible. Je pensait que la dryade parlais français, bien que l’accent n’était pas le même (en fait, ça ressemblait à du patois arrangé). Je compris au fur et à mesure qu’Océane parlait, que je ne parlait pas leur langue, mais un langage beaucoup plus raffiné et beaucoup plus beau à la voix que celui qu’usait la dryade.
La serveuse nous souris et nous emmena vers un escalier. Il était entièrement fait en verre, une pure merveille. Des scènes de guerre étaient peintes sur les murs de l’auberge et semblaient encore vivre. Nous escaladâmes les escaliers pour nous trouver dans une immense pièce, trois étages plus haut ! La pièce, était entièrement bleue. Un table trônait au milieu de celle ci et semblait être construite dans un matériaux mi-bois mi-eau ! Quand nous nous vîmes tous les six, autour de cette table, il y eu une explosion de rire. Tout ce qui c’était passé en si peu de temps, nous avait tous mis la pression et le rire commençait à devenir nerveux. Maria me regardait, affolée.

-Regardez mon magnifique corps, il a disparu, je n’ai plus de jambes !
Je la regardai en entier. Elle semblait avoir été découpé en deux ; mi-femme, mi-dragon.
-Maria, à mon avis sa ne sert a rien s’inquiéter.
-Pourquoi je m’inquièterais ? parce que je ressemble à un gros lézard ? elle m’envoya un regard noir.
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