les mondes parallèles

Chapitre 1

Le jour se levait à peine que Cornelio sortit de sa chambre à toute allure, il passa par la cuisine, qui était très petite car sa mère n'était pas riche. Il fila dehors et alla vers la petite colline appelée aussi "endroit de solitude".
Il aimait bien cet endroit car là, il était sûr de ne pas être dérangé. Depuis qu'il avait entendu parler de cette mystérieuse colline, il y allait presque chaque jour et se matin là, il voulut y aller avant que sa mère ne se réveille et ne lui donne un gros baiser baveux car aujourd'hui était un jour peu ordinaire. En effet, il y a dix-huit ans, sa mère avait mit au monde un enfant unique et celui-ci se retrouvait maintenant à gravir une pente bien raide...

Dès que Cornelio arriva au sommet, il s'assit pour reprendre son souffle. Car il était hors d'haleine comme toutes les fois où il était venu ici. Puis, il regarda l'horizon pour la première fois aujourd'hui et vit le brouillard qui s'étendit sur les champs lointain. Tout était calme, à part les chants des oiseaux qui résonnaient dans la valée. Il put aussi entendre le bruit que faisait un pic-vert, c'était comme si des centaines de bûcherons se mettaient au travail. Il éssaya d'entendre d'où venait ce bruit qui se répétait sans arrêt. Quand il croisa à nouveau le brouillard du regard, il distingua une faible lumière.

Cornelio vit que la lumière devenait de plus en plus faible et le plus drôle, c'était qu'il se sentit attiré par cette mystérieuse lueur. Le jeune homme se demanda alors d'où elle pouvait bien venir et il remarqua qu'il était entrain de marcher. Il marchait d'un pas plutot rapide. Il éssaya ensuite de retourner en arrière mais il ne contrôlait plus ses membres. Plus aucun, sauf un, c'étaient ses yeux. Il pouvait les bouger de droite à gauche et de bas en haut. Mais le reste de son corps était comme paralysé. S'est alors qu'il vit ses poings se serrer, il ne savait pas pourquoi, tout ce qu'il savait, c'était que jamais dans sa vie il n'avait encore vecu une chose pareille...

Cornelio avancait encore et encore jusqu'a ce qu'il s'arrête net au milieu du brouillard. Un frisson de froid traversa tout son corps et il reprit contrôle de tous ses membres. Il pivota sur lui même pour retourner dans la cabanne de sa mère, bien au chaud près du feu. Mais il vit que devant lui, se draissait une énorme falaise.

Elle était immense, elle était tellement grande que Cornelio ne pouvait pas voir ce qui se trouvait en haut. Il supposait qu'il y avait sa colline favorite,mais il n'en était pas sûr, puisque s'était quasiment impossible qu'il soit descendu de la falaise sans rien sentir ou voir. Le jeune homme marcha donc vers la falaise pour vérifier si elle était bien réelle et en effet, elle existait vraiment. Ce n'était pas un mirage...

Il chercha une solution à ce problème, mais n'en trouva aucune. Il ne pouvait en aucun cas la franchir, car elle était beaucoup trop haute, en plus, il n'était pas très bon en escalade et s'il tombait, sa chute pourrait être très grave.

Puisque Cornelio ne trouvait rien d'autre à faire, il se retourna et commença à marcher dans la brûme. Il ne rencontrait rien, ni personne. Parfois, il croisa quand même un arbre solitaire mais, il n'y faisait pas attention.

L'après-midi, le brouillard se dissipa lentement et il vit qu'il n'y avait rien à l'horizon, à part quelques arbres comme il en avait vu avant. le soleil brillait très fort. Il en avait tellement marre de marcher qu'il s'asseya contre un arbre et reprena son souffle. Au moment ou il baissa la tête, il vit une lumière qui brilla très fort sur le sol. était-ce cette lumière la qu'il avait vu en haut de la colline? Comme Cornelio était un jeune homme très curieux, il s'avanca et découvrit une flaque d'eau! Il se jetta par terre pour avaller quelques bonnes gorgées de cette eau bien fraîche et se releva ensuite.
*Bizarre, une flaque d'eau fraîche en plein desert,* se dit-il, *vraiment très étrange...*

Quand Cornelio eut appaisé sa soif, il se releva et recommença à marcher.
Il avait déjà fait quelques mètres quand il entenda un drôle de bruit. c'était une sorte de bourdonnement mais ce n'était pas une mouche qui volait à côté de lui puisque ça venait de derrière... Il se retourna brusquement et vit alors un nuage noir. Il l'observa un moment et vit qu'en effet c'était un nuage d'insectes volants. Sans savoir qui étaient ces êtres, il se mettait à courrir, ou plutôt à fuir... Devant lui se tenait un arbre et au pied de celui-ci, il y avait un grand rocher. Il sauta par dessus et vit qu'un animail y avait creusé sa tanière. Ce devait être un animal de grande taille car le jeune homme savait s'y glisser facillement.

Il avait peur, tellement peur qu'il claqua des dents. Ces êtres devaient être immenses pour des insectes... C'est alors que j'ai entendu une de ces bêtes se poser à côté de moi. Cornelio tremblait de tout ses membres.
Il passa sa tête par dessus le rocher et vit que l'insecte faisait environ soixante centimètres de haut et un mètre de long. Il avait une seule patte poilue avec une vantouse au bout.
Donc, l'animal ne pouvait se déplacer qu'en volant. Son corps était noir et poilu, il avait aussi des sortes de bras mais seulement avec quatres doits chacun. Sa tête ressemblait à un crane humain allongé. L'insecte avait des yeux noir globuleux, des dents pointues et il avait aussi un corne sur le menton et le plus important de tout, c'est qu'il portait une épée...
Le monstre tourna la tête et Cornelio retourna rapidement dans sa tanière. le monstre s'envola et Cornelio crut qu'il était partit. Mais il s'était trompé car l'insecte se re posa sur le rocher au dessus de lui.
Le monstre avait sentit sa présence, sétait certain...
Car il baissa son épée devant moi et essaya de toucher quelque chose. soudain je pris l'inisiative de tirer sur son épée. Comme le monstre ne s'attendait pas à ça, il tomba par terre et lacha son arme. Cornelio la prit et l'enfonça dans le ventre de son adversaire. Alors, du liquide jaune sortit de sa plaie et la ventouse rentra dans le corps de l'animal, tout comme ses bras. Il se recroquevia sur soi-même jusqu'a ce qu'il y ait devant moi une boule de poils de la taille d'un poêlon... L'homme la toucha avec l'épée de l'ex-monstre. La boule s'enflamma et tomba en cendres.
Cornelio restait dans sa tanière un long moment car le bruit ne saissait pas, ça résonna dans sa tête. Il avait peur et il avait froid mais il ne bouga pas.
ZZZZZZZZZZZZZZZZZZ...

Lorsque le calme fut de retour sur le desert, le soleil tappait encore plus fort qu'avant. Cornelio avait soif, très soif. Sa gorge était sèche comme si'l n'avait encore jamais bu... Après un long moment, pour être sûr que les monstres volants soient bel et bien partis, il sortit de sa tanière et vit que tout était désert. Exactement comme quand il y était entré sauf que maintenant, tout les arbres était rongé. Mais ils tenaient tous encore debout...

Cornelio poursuivit son long et perilleux voyage qu'il avait commencé il y à déja moins d'un jour maintenant. Il ne demandait pas mieux que de rentrer chez lui, auprès de sa mère. Qu'est-ce qu'elle devait être inquiète. son unique fils, diparu après la disparition de son mari... Elle n'avait vraiment pas de chance, la pauvre femme!

Après une ou deux heures de marche, Cornelio était tellement épuisé qu'il s'etala sur le sol avec sa tête dans le sable... Il transpirait de partout, il avait chaud et surtout, il avait terriblement soif.

Il resta là, allongé sur le sol, mourant de soif. Dans quelques instants, il allait sûrement être dévoré par des rapaces, par des monstres volants ou qui sait, par des autres créatures irréelles...

Cornelio était assis dans un coin de la cuisine, il devait avoir huit ans, pas plus. Papa et maman se disputaient, il ne savait pas vraiment pourquoi, ce qu'il savait, c'était que papa était rentré trop tard et il n'avait pas l'air commode. Le petit garçon ne les entendait pas, il pensait, il rêvait...

- Mais arrête de crier! Lança sa mère.

- Tu ne vois pas que c'ést toi qui crie. Si je te dis qu'on a juste papoté et que je n'ai pas couché avec cette femme! Répliqua son mari.

Cornelio entendait vaguement les mots. Il regardais dehors et une larme coula le long de sa joue... Aujourd'hui c'était son anniversaireet le lendemain matin, son père avait disparaitrait de la maison. était-ce une coïncidence ou le destin?

- Salaud, tu ne comprendra jamais ce que c'est l'amour. entendit-il vaguement.

Il se gratta la tête et plissa les yeux car il vit une lumière dehors. Elle était toute petite mais elle brillait très fort. Il ferma les yeux et expira... mais il vit toujours la lumière argentée!

Chapitre 2

"Reveille-toi, réveille-toi"

C'était une voix douce, c'était la voix d'une femme. Cornelio ouvra les yeux et vit une jeune femme qui devait avoir à peu près son âge. Elle était jolie, ses magnifiques cheveux blonds pendaient sur ses épaules. La jeune femme avait les yeux brun clair, un petit nez au milieu du visage. Celui-ci était très fin. Quand il regarda autour de lui, il vit qu'il était dans une grotte profonde. Il entendait de l'eau couler au dessus de lui. Elle déposa sa main sur le front de Cornelio mais la retira vite car il était brûlant.

"Tu es brûlant de fièvre. Tiens, prends un peu d'eau"

Elle tendit une gourde en cuir au garçon, qui la prit sans hésiter et bû un grand nombre de gorgées. Il se mit assis et demanda après un moment de silence:

"Où suis-je? Que m'est-il arrivé?"

"Ne t'en fait pas, tu es en sécurité ici... Tu as dormi un bon bout de temps. Tu parlais dans ton someil, on aurait dit que tu jaignais. Tu ne voulais pas boire non plus. Au fait, comment t'appelle-tu?"

"Cornelio, mais je suis perdu, c'est urgent, je dois rentrer à la maison."

"Je ne peux vraiment pas t'aider pour rentrer chez toi, le Roëlachn paralise et contrôle tout ceux qui veulent entrer dans ton monde. Mais ça, tu comprendra plus tard...
Donc, tu t'appelle Cornelio, c'est un joli nom. Moi c'est Lara. Si tu veux tu peux aller te baigner, il y a un lac juste là-derrière et aprés, tu mangera et on parlera de tout ça tranquillement."

Lara lui déposa un tissu et du savon dans sa main. Il sortit de la grotte et fila vers le lac.

Dès que Cornelio fut prêt, il se releva et marcha jusqu'au repaire de Lara. Il la vit assise sur le sol, les jambes croisées et les yeux fermés... Elle avait un large sourire sur son visage, qui s'élargit quand elle entendit Cornelio entrer. A ce moment là, il remarqua qu'elle était si jolie et s'arreta net devant l'entrée de la grotte illuminée.
-Viens! Je t'attendais. Comment te sens-tu?
-Plutôt bien mais je suis encore un peu endormis... Peut tu me dire exactement où je suis parce que là, je perds controle et quand ça arrive, ce n'est pas la joie!Dit-il calmenent. La jeune fille ricana et lui répondit avec douceur et serainité.
-Tu as eu de la malchance. Beaucoup de malchance, mais malheureusement, je ne peux pas tout te dire. Je ne veux pas t'éffrayer...
-Pas de chance, c'est déjà fait. Dis moi tout ce que tu sais je n'ai peur de rien.
En réalité, c'était faux, mais rares étaient les fois où il avait eu peur et il voulait vraiment tout savoir sur ce mystérieux pays. Peut être avait-ce quelque chose en commain avec la disparition de son cher père. Ils étaient disparus de la maison la même date... Et ce rêve, il était si étrange... Il n'avait encore jamais rêve d'un souvenir! Pourquoi maintenant?........